Les « Entretiens d’accompagnement de Nouvelle Médication » (ENM) s’appellent désormais les « entretiens d’accompagnement de Bon Usage des Médicaments » (BUM). Ce changement de terminologie va de pair avec l’ouverture des entretiens d’accompagnement de l’asthme. Depuis le 1er janvier, ce service n’est plus destiné seulement aux nouveaux patients atteints d’asthme qui débutent un traitement à base de corticostéroïdes inhalés, mais aussi aux patients chroniques dont l’asthme n’est pas sous contrôle et qui n’ont pas bénéficié d’un entretien d’accompagnement au cours des 12 derniers mois.

L’asthme est quasiment certain si les symptômes apparaissent avant les 50 ans ; il faut s’en assurer auprès du patient, ou, en cas de doute, demander au médecin. Vous pouvez vérifier si l’asthme n’est pas sous contrôle en posant deux simples questions :

  1. Combien de fois, au cours des 4 dernières semaines, vous êtes-vous réveillé la nuit ou plus tôt que d’habitude le matin à cause de vos plaintes d’asthme/d’essoufflement ? Si c’est arrivé une ou plusieurs fois durant cette période, alors l’asthme n’est pas sous contrôle.
  2. Combien de fois, au cours des 4 dernières semaines, avez-vous utilisé votre médication de crise (p. ex. un inhalateur β2-mimétique à courte durée d’action) ? Si c’est plus de deux fois par semaine (à l’exception de l’usage prophylactique, p.ex. pour le sport), alors l’asthme n’est pas sous contrôle.

Si le patient répond positivement à l’une de ces deux questions, vous pouvez lui proposer un BUM asthme. Cela consiste en 2 entretiens d’accompagnement : le premier est une session d’information tandis que le deuxième est un suivi du patient dans la même pharmacie.

(Source APB)